Jeune, Immature et Vulgaire

01 : Au Long Enfantement

Ah les années 80, qui s'en souvient ? L'esprit, les tendances, la mode, la musique, tout les délires et les désillusions en tous genres d'une génération. Né en 1977, je dois dire que j'en garde de très bons souvenirs, cela ne fait pas de moi un vieux, mais la nostalgie de ces années me fait toujours un petit pincement au cœur. Attention cela ne veut pas forcement dire que je n'aime pas la période actuelle dans laquelle je vis, bien au contraire, disons plutôt qu'en regardant en arrière je m'aperçois que le délire 80 me manque un peu, beaucoup, à la folie… Qui ne s'est pas pris d'émoi pour ce « téléphone maison » de cet attendrissant extra-terrestre que fut E.T, ou encore la naissance de ce qu'allait devenir le phénomène « Soap-opéras » avec « Dallas », « Dynastie », « Sue Ellen », « J R » et « Bobby ». Le souvenir d'une politique menée avec ces « François Mitterrand » pour la France, « Ronald Reagan » pour les Etats-Unis, « Mikhail Gorbatchev » pour l'ex-URSS et cette chère « Margaret Thatcher » pour le Royaume-Uni.

Les années 80, c'est également la meurtrière apparition officielle du virus du « SIDA », de la libération avec la chute du « Mur de Berlin ». La Catastrophe de « Tchernobyl », le début des aventures d'un futur milliardaire, « Bill Gates » avec son « Windows Microsoft ». Et j'en passe. Mais les années 80 furent également le début de ce qu'allait devenir la musique pour sa « POP » commerciale et ses premiers<< vidéo clip.> Les posters plein les murs, les badges, les bracelets en plastique noir, les bandanas, tout ça sponsorisé par les magazines « StarClub », « Ok », « Podium », ou encore « Super » avec sa couverture autocollante. Et qu'est ce qu'on y trouvait à l'intérieur ? « Michael Jackson », « Queen », « The Cure », « A-Ha », « Depeche Mode », « Duran Duran », « Jeanne Mas », « Eurythmics » et son acolyte « Annie Lennox », « Prince », « U2 », « Whitney Houston », « Bruce Springsteen »,… Et bien sur « Madonna ».

Oui Madonna femme avertie en 2006 avec sa boule à facette et ses bodys échancrés à paillettes n' est pas à son premier coup d'essai, car déjà bien introvertie en 1983. Elle était loin de prétendre que son petit nom « Madonna », emprunté à sa défunte mère, morte d'un cancer lorsqu'elle n'avait que 5 ans, allait évoluer vers une grande acclamation internationale, devenant quasiment universelle. Elle débordait de charisme et de motivation, elle était prête à tout pour réussir et prouver à son père qu'elle allait devenir une star. Un pari énorme, un défi à rudes épreuves. Madonna naît dans les Tops (Charts) avec son premier et officiel titre « Everybody », je dis officiel car post « Everybody » et de son contrat chez le label « SIRE Records », elle a sorti des titres expérimentaux qui sont inécoutables et dont 'il est préférable de faire l'impasse, « de la bonne Daube avant-gardiste » avec notamment son « On The Street » -Made by (fait par) - un certain « Otto Von Wernherr ».

Bref le titre « Everybody » connaîtra son succès dans les clubs. Sortira ensuite « Burning up » qui fera des émules tout comme le précédent, mais le vrai succès viendra avec le titre « Holiday ». Une pièce emblématique des années 80. Le premier album sort, il s'appellera tout simplement « Madonna » en 1982/ 1983 pour devenir finalement « The First Album » quelques mois plus tard. La programmation sera la même mais, juste la photographie de la pochette changera. La Madonna, jeune et encore immature va très vite se prendre la voie du succès en pleine face. Car tout ira très vite et ça c'était propre aux années 80, de médiatiser la musique d'une force marketing que quelque part aujourd'hui ça rend plus d'un artiste nostalgique de ce qu'était ce phénomène de propulsion des années 80 d'un point de vue médiatique.

« The First Album » sorti en Vinyle, puis en cassette audio, puis en CD durant les années 80 avec un point de départ en 1982 et réédité CD en 2001 avec deux remix et doté d'un « Enregistrement original'' remasterisé ''» intégral. A l'époque l'album de base contenait 8 titres et c'était une performance. Faut dire que les prix n'étaient pas les mêmes et puis fallait que ça tienne sur un vinyle (33 tours). Aujourd'hui un artiste qui ne dépasse pas les 10 titres pour un album est considéré comme un « fainéant ». Mais bon cela ne veut rien dire finalement car si sur 18 chansons y'en que 3 de valables ça revient au même, ça fait cher du titre ! Et sur ce point je pense que cela a été l'une des innombrables motivations du piratage et de la Mule qui galope plus vite qu'un cheval, c'est à dire, avoir trop souvent acheté des albums où l'on passe plus de temps à en perdre en zappant et qui à la longue tue le lecteur de compact Disc. Bien souvent lorsqu'un artiste est connu, du moins lorsqu'il connaît son heure de gloire, il n'en est pas à son premier coup d'essai, ce qui laisse entendre qu'il a réalisé des précédents albums. Et la période 80 réserve toujours des surprises en matière de musique voir de grosses nullités dont je ne citerai pas le moindre d'exemple ! Et toc ! :)

Et bien souvent c'est le calvaire de l'artiste. Du moins lorsqu'il s'agit de grosses daubes musicales, il y a toujours la bonne excuse de ne pas avoir eu les moyens conséquents à l'époque dans leurs précédents, ne leur permettant pas de s'affirmer dans leur art. C'est vrai aussi qu'il y a les conditions propres aux maison sde disque, prenez l'exemple de la chanteuse « Pink » qui s'est fait découvrir sous une couverture « R'n'B » lors de son premier album et qui au final est plutôt adepte du « Rock » lorsque l'on voit les album qui ont suivi l'artiste. Et puis il y a aussi des réussites dés le premier opus avec des sons qui finalement ne prennent pas la moindre ride, ou peut être d'un point de vue vocal. Notamment pour Madonna et ce premier album, avec une voix bien différente face à ce qu'elle fait aujourd'hui. Mais c'est en cela que repose tout le charme

Premier Single, avec l'absence de photo de se premier album, qui montre sa capacité face à une évolution constante dans la perfection. En 1983, « The first Album » ne fait que 41 minutes, en 2001 grâce à la ré-édition comprenant deux remix pour marquer le coup l'album fait alors 55 minutes. Et ne coûte qu'aujourd'hui 8.99 € à la Fnac. De quoi ne pas laisser passer l'occasion de s'y replonger.

02 : Au Petit Établissement

♦ Appellation : « The First Album » ♦ Année : 1983 et ré-édition en 2001 ♦ Label : Sire / WEA en 1982/83 et Maverick/ Warner en 2001 ♦ Maison : Warner Bros ♦ Format : CD  ♦ Prix : 8.99 €uros (Prix Vert/ Fnac)

♦ Programmation :

[01] Lucky star [02] Borderline [03] Burning up [04] I know it [05]Holiday [06]Think of me  [07] Physical Attraction  [08] Everybody  [09] Bonus track : Burning up (12" Version)  [10] Bonus track : Lucky star ("New" Mix)

03 : Au Détaillé Déploiement 

La petite Histoire : Comme je le précisais plus haut, cet album appelé « Madonna » en 1982/83, puis « The First Album » en 1983 et à nouveau « Madonna » en 2001, avait été précédé dans la période 1982-1983 par deux maxis Vinyles (Maxi 45 Tours à l'époque) à savoir [Everybody] et [Burning Up] qui cartonnent en boite. Mais c'est véritablement à partir du troisième titre [Holiday], que Madonna fait son entrée dans le Top des Tops musicaux et dans le petit foyer de chacun, plus besoin de sortir en boite pour entendre la Madonne. {Petite Parenthèse} Un 45 tours que j'ai pu d'ailleurs me procurer sur PriceMisnister.com à un prix dérisoire [0.99 €], mais je ne vous ai rien dit ! Que le secret reste entre nous :). En plein assaut du boom des clubs, Madonna fait une superbe entrée, mais au moment de sortir son [Everybody], le public pense alors qu'il s'agissait d'une afro-américaine.

C'est lors de la sortie de ce premier album et du clip vidéo improvisé en club, avec une chorégraphie orchestrée par son frère, que Madonna révélera sa blancheur de peau à en lire dans d'innombrables autobiographies. Mais elle ne vient pas seulement y interpréter des chansons, elle en signe 5 sur 8. Un Album qui jusqu'à ce jour s'est vendu à plus de 10 millions d'exemplaires. Le phénomène « Madonna » vient de sortir le bout de son nez, comme l'iceberg ce sera uniquement le petit morceau qui flotte et qui portant en cache visiblement son potentiel. En 1983, « Les années Madonna » ne font que commence r et lorsque l'on voit la situation de Madonna aujourd'hui, une chose est certaine, elle est loin de prendre sa retraite. La suite en musique. « Mister DJ » c'est à vous !

01 : Lucky star : Ecrit par Madonna  [05:38] 

Madonna ouvre le bal, petite mélodie lointaine puis très vite rattrapée par la grosse caisse blanche. La basse résonne, querelle, l'harmonie se fond, Madonna fébrile amuse au couronnement de cette Lucky Star, cette Etoile de la Chance. Sans même le prédestiner, cette chanson sera une sorte de rêve prémonitoire qui se réalisera au bout de quelques semaines. Et lorsque l'on voit la carrière de ce bout de femme arrogante et particulièrement féministe aujourd'hui, on ne peut que constater qu'elle est devenue une star internationale mais surtout elle a montré à son père qui lui tenait tête qu'elle a finalement réalisé son rêve. Celui d'être une STAR en dépit des pressions paternelles de l'époque. Souvenez-vous : « You must be my Lucky Star, 'Cause you shine on me wherever you are, I just think of you and I start to glow, And I need your light, And baby you know [Refrain] Starlight, star bright first star I see tonight, Starlight, [star bright] make everything all right, Starlight, star bright first star I see tonight, Starlight, [star bright] yeah […] You must be my Lucky Star 'Cause you make the darkness seem so far […]". Madonna avec ce "Lucky Star" est sublime, rien à redire. Une mélodie entraînante, une voix piquante et une cadence convaincante voir irrésistible. La nostalgie contribue également à ce bien-être éprouvé, une chanson écrite par Madonna et ce n'est qu'un début, vite, vite la suite DJ ! [10/10]

02 : Borderline : Ecrit par Reggie Lucas [05:22]

Petites notes de clavier, l'ambiance tourne au romantique, mais uniquement pour une dizaine de secondes, la caisse blanche vient marquer le rythme, il ne s'agira pas d'un slow mais d'une ballade savoureuse sur ce « Borderline ». Madonna enchaîne les paroles, que mon cerveau connaît encore par cœur malgré les années. « Something in the way you love me won't let me be, I don't want to be your prisoner so baby won't you set me free, Stop playing with my heart, Finish what you start, When you make my love come down, If you want me let me know, Baby let it show, Honey don't you fool around, Just try to understand, I've given all I can, 'Cause you got the best of me. [Refrain] Borderline feels like I'm going to lose my mind, You just keep on pushing my love over the borderline […] Quelque chose dans la façon que tu as de m'aimer , m'étouffe. Je ne veux pas être ta prisonnière, pourquoi tu ne me rends pas ma liberté, arrête de jouer avec mon cœur. Finissons ce que nous avons commencé… ». A savoir derrière ce « Borderline », se cache un état limite, ou communément appelé encore [Borderline], serait la situation de sujets qui sont à la frontière de la névrose, du trouble et de la psychose. En gros Madonna va perdre son esprit si ça continue. C'est lourd un Mec des fois. Quand c'est fini c'est fini, un point c'est tout…Un titre très réussi, une nostalgie bien instrumentée et pour ne rien changer, une jolie interprétation de la « Madonne ». Une chanson signée Reggie Lucas. Machine à tubes de l'époque, Lucas fut également connu dans les années 70 pour sa carrière en tant que guitariste jazz et pour avoir joué avec Miles Davis et Norman Connors (Des grands en la matière !). [10/10].

03 : Burning up :  Ecrit par Madonna [03:45]

Après la crise de nerfs, place à la fumée. Place au troisième titre de ce premier album, avec une deuxième chanson écrite par Madonna. « Burning Up », pour s'enflammer. Deuxième extrait de Madonna dans les clubs qui ont propulsé la sortie de son premier album. Dans les clubs ce tube « cartonne », tout le monde le souhaite, mais il sera réservé en priorité pour les DJs. Ca commence par un méli-mélo de batterie et de guitare électrique. A cela s'ajoute rapidement la voix de la « Madonne », elle chante d'un ton plus grave. « Don't put me off 'cause I'm on fire, And I can't quench my desire, Don't you know that I'm burning up for your love, You're not convinced that that is enough, I put myself in this position, And I deserve the imposition, But you don't even know I'm alive, And this pounding in my heart just won't die, I'm burning up [Refrain] I'm burning up, burning up for your love, I'm burning up, burning up for your love, I'm burning up, burning up for your love, For your love […] [Burning up for your love] Ooo, yeah, I'm burning up [Burning up for your love] Ooo, yeah, I'm burning up [Burning up for your love] Come on, come on, I'm burning up [Burning up for your love]". C'est vrai qu'à la première écoute ce morceau est excellent tant par son rythme et ses grosses basses que pour l'entrain vocal de Madonna. L'ambiance est très années 80. La caisse blanche, « the snare » en anglais toujours aussi endiablée, frappe la cadence. J'adore ce titre, il me rend « Dingue » ! [10/10]

04 : I know it :  Ecrit par Madonna [03:47]

À peine le 3ème titre achevé que ce quatrième démarre rapidement, pas d'enchaînement mais pas de piste silencieuse trop longue entre le deux morceaux. Le battement est dynamique. Pas d'introduction musicale, Madonna attaque directement le titre « I Know it », pour « je le sais ». C'est aussi le troisième titre écrit par ses soins. « I don't know why I thought that I could make you happy. These tears I cry for you are so hopeless, yeah. I don't know why I thought that we were going somewhere. But you grabbed your coat and you were out the door. And now I know you don't care. [Refrain] I know you're gonna take your love and run. I know you think I'm the foolish one. I know you're gonna turn around and say goodbye." Ce titre est guidé par la batterie et les apparitions par ci par là de trompette. Un titre qui bouge bien et qui suit une bonne évolution. « Je ne sais pas pourquoi j'ai pensé que je pourrais vous rendre heureux. Ces larmes que je pleure pour vous sont si désespérées, ouais. Je ne sais pas pourquoi j'ai pensé que nous allions quelque part ». Attention auto-production. J'adore, j'adore, 3 minutes quarante sept de pur bonheur :) Et vous, vous aimez ? [10/10]

05 : Holiday : written by Curtis Hudson and Lisa Stevens  [06:11]

Qui ne connaît pas « Holiday », le hit planétaire et emblématique des années 80. Un titre tellement cher que personne ne le « samplera » en cachette tellement le procès lui coûterait cher ! Sans en demander l'accord à la Madonna. C'est véritablement le titre qui a lancé la carrière de Madonna, hors club. Et surtout que le phénomène Madonna allait naître et que des milliers d'américaines allaient jouer à leur tour les Madonna par leurs tenues vestimentaires empruntées à la Star. Holiday c'est les vacances, mais c'est surtout la fête ! Il est clair que les paroles ne sont pas trop recherchées mais on peut dire que c'est un titre efficace. D'une pour son entrain permanent, et surtout pour la bonne humeur qu'il peut procurer. Petite partie de Karaoke ? « Holiday Celebrate, Holiday Celebrate [Refrain] If we took a holiday. Took some time to celebrate. Just one day out of life. It would be, it would be so nice […] Everybody spread the word. We're going to have a celebration. All across the world. In every nation. It's time for the good times. Forget about the bad times, oh yeah. One day to come together. To release the pressure. We need a holiday […] Holiday Celebrate, Holiday, Celebration ». "Célébrons les vacances, Célébrons les vacances. Si nous prenions des vacances. Prendre le temps de célébrer. Juste un jour hors de la vie. ce serait, ce serait si bien [... ] A travers le Monde, dans chacune des nations, c'est l'occasion pour prendre du bon temps, et d'en oublier le mauvais. Un jour pour y aller ensemble, pour faire diminuer la pression. Nous avons besoin de vacances ! Célébration… « . C'est vrai que les vacances c'est primordial ! et comme des milliers de français je rêve d'y être ! Alors en attendant je m'offre cette partie de Karaoké. Qui m'aime me suive ! « Holiday, Celebrate !! » et ce pour plus de 6 minutes, à l'époque les Radios n'imposent pas le moins de 3 minutes 30. Mais plutôt une version suffisante pour faire danser le public. [10/10].

06 : Think of me : Ecrit par Madonna  [04:56]

Nous sommes un peu plus qu'à la mi-parcours du CD. Sixième titre de la programmation et quatrième écrit par Madonna. Ce [Think Of Me], ce [Pense à Moi] débute par un bip bip bip très aigu, suivi de près par la caisse blanche, qui donne même l'impression à s'attendre au début du titre « Last Night a DJ save My Life ». Madonna renouvelle sa voie aiguisée. Face à la lourdeur de la basse et du battement, la voix pointue et juvénile permet une bonne balance. « I'm getting tired of waitin' around. I feel like I'm always trackin' you down. I don't wanna point my finger at you. But there's something you're forgettin'. Here's what you better do, you better. [Refrain] Think of me. I know you want to baby. Think of me. It won't be long before you. Think of me. 'Cause I'll be gone and then you'll. Think of me. ». L'évolution du titre reste linéaire mais féerique, surtout lorsque le solo de trompette vient partager l'atmosphère du titre. [09/10]

07 : Physical Attraction : Ecrit par Reggie Lucas [06:35]

Etes vous prêts pour une attraction physique ? Un septième titre orchestré par Reggie Lucas. Celui qui avait déjà concrétisé son [Bordeline] en deuxième passage de ce premier album. « Ah c'est pas ce Lucas qui fut également connu dans les années 70 pour sa carrière en tant que guitariste jazz et pour avoir joué avec Miles Davis et Norman Connors » « Oui oui tout à fait !! » « Y'en a qui suivent, ça fait plaisir !! ». Et ce « Physical Attraction » je l'adore par-dessus tout. C'est un titre à la fois frais et dynamisant. Sans doute grâce à son battement léger et entraînant. Avec la sensation d'une Madonna se trémoussant derrière son micro tellement il diffuse des ondes de bien être ce titre ! « You say that you need my love. And you're wantin' my body, I don't mind. Baby all I've got is time. And I'm waiting to make you mine. You say you wanna stay the night. But you'll leave me tomorrow, I don't care. All of your moves are right. We can take it anywhere, this. [Refrain] Physical attraction [Physical attraction]. It's a chemical reaction. En gros "Attraction physique, C'est une réaction chimique, Attraction physique, Réaction chimique, Tu dis que t'as besoin de mon amour, Et que tu désires mon corps, je m'en fiche, Tu dis que tu veux rester cette nuit". La petite Histoire, C'est en 1982 que la situation prend un tournant captivant pour sa carrière, devenue une habituée du Club « Danceteria » (un Club très en vogue à New York à cette même époque). C'est dans ce lieu, qu'elle rencontra un DJ nommé Mark Kamins, qu'elle convaincra à jouer une démo qu'elle avait enregistrée. Sur la piste de danse, le public sera très vite conquis… La suite, le vinyle d' [Everybody], et c'est sur le deuxième single, [Burning Up] que sort avec en face B ce fameux [Physical Attraction]. Bref ce titre est une bénédiction pour les oreilles et l'harmonie d'une bonne attraction physique ! [10/10]

08 : Everybody : Ecrit par Madonna [04:55]

J'en parle depuis le début, voici le tout premier titre du succès MADONNA. Le Fameux [Everybody]. Qui clôture officiellement l'album. Sur la pochette du single lors de sa sortie en vinyle, il n'y a pas le visage de Madonna, une décision propre à la maison de disque [SIRE], soit disant pour faire passer cette blonde platine blanche de peau pour une chanteuse afro-américaine. À l'époque ce vinyle s'est vendu à plus de 80.000 copies. A New York c'est le triomphe, tout le monde prend du plaisir à se balancer sur ce [Everybody]. Au début de ce titre Madonna parle sous le rythme de la mélodie tiré d'un synthétiseur. « I know you've been waiting, yeah. I've been watching you, yeah. I know you wanna get up, yeah. Come on. " "Je sais que t'étais en train d'attendre, yeah, e t'observais, yeah, Je sais que tu veux te lever, yeah, Vas-y ». Ensuite le chant début enfin, du moins le refrain qui se retient finalement très vite « Everybody, come on, dance and sing. Everybody, get up and do your thing. Everybody, come on, dance and sing. Everybody, get up and do your thing. […] Let the music take control. Find a groove and let yourself go. When the room begins to sway. You know what I'm trying to say." "Tout le monde, allez dansez et chantez, Tout le monde, levez-vous et faites ce que vous devez faire, Tout le monde, allez dansez et chantez, Tout le monde, levez-vous et faites ce que vous devez faire… ». Le titre Everybody reste un succès lié à New York, qui entre dans la culture de Club. [10/10]

… Puis deux Remix de l'époque

09 : Bonus track : Burning up (12" Version) [05:52] Ecrit par Madonna et 10 : Bonus track : Lucky star ("New" Mix) [07:20] Ecrit par Madonna

04 : Au Fugace Immanquablement 

Un début qui laissait promettre une suite logique. Madonna en chanteuse alors que cette dernière voulait juste devenir une danseuse célèbre aux yeux de son rêve Américain « American Dream », la destinée en a choisi autrement. Et finalement ce n'est pas plus mal, car elle a réussi à faire de la danse au travers de sa carrière de chanteuse POP mondialement connue. L'esprit année 80 de ce premier album n'a pas pris la moindre ride, car il paraît toujours aussi frais et dansant sans casser les oreilles y compris celle du voisin ou de la voisine. Le battement saccadé employé a été par la suite une source d'inspiration pour le mouvement Hip Hop. Je n'irais pas jusqu'à dire que si le rap existe c'est grâce à elle, non loin de là, mais qu'elle a contribué à développer cet esprit du Club au Radio et au Monde de nouveau auditeur.

Madonna Reine d'une circonscription à chacune des sorties d'album :  Reine des Clubs en 1983 (The First Album), Reine des Vierges Rebelles en 1984 (Like a Virgin), Reine de la Pop en 1986 (True Blue), Reine de la Danse en 1986 (True Blue), Reine des Discothèques en 1987 (You can dance), Reine de la provocation en 1989 (Like a Prayer), Reine des Cabarets en 1990 (I'm Breathless), Reine des Best Of en 1990 (The Immaculate Collection), Reine du Sexe en 1992 (Erotica ), Reine du R'n'B en 1994 (Bedtime Stories), Reine du Slow en 1995 ( Something to remember), Reine d'Argentine en 1996 (Evita), Reine de la Spiritualité en 1998 (Ray of Light), Reine de la French Touch en 2000 (Music), Reine des Best-Of en 2001 (GHV2), Reine de l'anti Bush en 2003 (American Life), Reine des Piste de Danse en 2005 (Confession on the dance Floor), Reine des Shows en 2006 (I'm Going to Tell You A Secret)...

Ce premier Album, ce « First Album » est vraiment un objet collector. D'une pour son pouvoir à vous plonger dans l'univers de ce qu'était la force du CLUB dans le lancement d'un Hit, et surtout la possibilité de rencontrer une Madonna, réaliste, ambitieuse, avec une voix bien différente de ce que nous connaissons aujourd'hui. Madonna en quittant le foyer familial, pour New York, partait avec l'ambition de devenir une Star. Son père ne le voyait pas du même œil ! Mais finalement comme un rêve prémonitoire, elle a su rencontrer les bonnes personnes pour arriver à ses fins. Et ce n'est pas fini, car l'ambition débordante de cette jeune américaine, va réveiller l'Amérique puritaine, en misant sur la provocation et le désir de faire parler d'elle. et ce n'est qu'un début .... Le Phénomène Madonna vient juste de naître ... Bonne découverte à tous. Merci

Crédits : 1983, Sire Records/Warner Bros. Art Director : Carin Goldberg. Photography : Gary Heevy. Management : Weisner-DeMann Entertainment. Tracking List : Lucky Star+ - Borderline - Burning Up+ - I Know It - Holiday*. Think Of Me - Physical Attraction+ - Everybody**. Produced by Reggie Lucas for Klisha Inc. Engineered by Jim Dougherty. Produced by John "Jellybean" Nentez for Jellybean Production Inc. Arranged by Curtis Hudson and Co-arranged by Fres Zarr, Recording Enginer : Michael Hutchinson, Mix Engineer : Jay Mark * Produced by Mark Kamins and Engineered by Butch Jones + Remixed By John "Jellybean" Bentez, Remix Engeneer Jay Mark

® Dallas Moker